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Les derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd]

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L'histoire de Païvolland.



Il y à bien longtemps, une terre vierge fut découverte par une civilisation perdue. Peu nombreux étaient ces hommes, qui venaient de par dela le grand océan, afin de trouver une terre à peupler. Mais leur courage, leur intelligence, et leur détérmination leur permit de créer une nouvelle civilisation. Une civilisation appellée à maitriser cette vaste terre: Païvolland. Une terre rîche, pleine de verdure, ou la construction de cîtés fut facile. Les hommes étaient menés par Firre Fauxe, un homme qui avait une singularité toute particluière: il était mi-homme, mi-renard. Ainsi, en plus de jouir d'une intelligence supérieure à la moyenne, il était malin, perspicace, et savait toujours quoi faire et à quel moment. C'étaient ces qualités qui avaient vallu à Firre Fauxe le trône. La civilisation Païvollandaise grandit, affermit ses frontières, et devint une nation propspère et puissante. Les générations se succédèrent. Mais en l'an mille-cinquante-huit de l'ère Fauxienne, la nation fondée par Firre Fauxe premier connu un trouble différent aux autres. Il venait... de l'intérieur. Les Boolheys, reclus de la sociétés, tentèrent d'empoisonner le pouvoir et de conduire le royaume au chaos. Firre Fauxe le 107ème, qui régnait alors, déclara que les Boolheys seraient cette fois bannis, ainsi que leurs descendants, de Païvolland pour l'étérnité. Ces derniers, fous de râge, lançèrent un assaut dans les terre de Floudd, un comté adjacent à Païvolland: des terres magnifiques, colorées, boisées. Ils pillèrent, et tuèrent les habitants de cette paisible contrée. Mais là, l'ordre de Fauxe, un ordre crée par Firre Fauxe le 78ème, une armée dévouée corps et âme à la dynastie Fauxienne, intervint. Ce fut la bataille la plus sanglante de l'histoire de Païvolland. Les Boolheys, totalement désorganisés, n'en comptait pas moins plusieurs milliers d'homme, plus de trente milles, selon les archives. Les Fauxiens, eux, n'étaient que cinq milles. Cinq milles hommes qui, par leur propre courage et par leurs armes, sauvèrent le royaume des Boolhey en les bannissant encore plus loin que le comté de Floudd, dans les désert de Poobayle. Mais à quel prix... les terres de Floudd furent dévastées, devenant une vaste péninsule arides. Les terres de Floudd furent donc détachée de Païvolland, et furent interdites d'accès par Firre Fauxe le 108ème, récement monté sur le trône. Plus de cinq ans on passés depuis. Mais la plus grande menace était encore à venir...


Les derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd] Lesderniersfauxiens


Sous chapitre un: Réunion au sommet.


Au château de Staphe, le roi Firre Fauxe le 108ème était en plein conseil avec les seigneurs de l'ordre Fauxien et Pluie Tonnem, le général de l'armée Fauxienne. Tous assis autour de la grande table heptagonale, ils discutaient des évènements majeurs qui s'étaient ou se produisaient dans le royaume depuis quelques temps. Notamment de nombreuses...

-... attaques de Boolhey? Mais mon roi, c'est impossible! S'écria Payvote, l'un des seigneurs de l'ordre Fauxien.

- Les Boolheys n'ont-ils pas été bannis dans les landes désértiques de Poobayle? Renchêrit Quat' Ahna, un autre seigneur, en portant sa main à son menton.

- Comment auraient-ils pû survivre, Messire? Ajouta Stiquau, un autre noble. Ce pays est totalement stérile! Aucune vie, aucune source de nourriture, d'eau... c'est inconçevable!

- Pourtant, assura Firre Fauxe le 108ème d'une voix calme, ce n'est là que la stricte vérité messieurs. Conseiller?

Sortant de l'ombre d'une colonne de la salle du conseil, le conseiller du roi, Scey Jédébay, s'approcha lentement de la table qu'il effleura du bout du doigt, avant de s'y appuyer. Il s'éclairçit la gorge, puis commença d'une voix claire:

- Messeigneurs, commença-t-il, de nombreux villages en bordure des terres de Floudd on été décimé et pillés par de mystérieux assaillants. Tout implique les Boolheys: mode opératoire, armes utilisées, butin enmenné... une attaque totalement désorganisée, mais qui à portée ses fruits.

Auquamie, un des guerriers présent, se leva violement de sa table. Il claqua son poing contre celle-ci, avant de rugir:

- les terres de Floudd, dîtes vous?! Après avoir tués nos frères et détruit nos terres, après avoir été bannis de notre royaume, ces satanés éxilés reviennent? Reviennent dans cette terre qui s'est abreuvée de notre sang, juste avant de devenir aussi morte qu'un cailloux?

Un autre des nobles se leva, celui qui était voisin de Auquamie. C'était Ahi, un seigneur originaire des terres de Floudd, tout comme son compagnon. Il porta une main rassurante à son épaule, et lui dit doucement, d'une voix mélée de compassion et de compréhension:

- Je t'en prie, calme toi, Auquamie... si de tels dires sont fondés, nous les éliminerons... assieds toi, allez.

Doucement, mais fermement, il fit s'asseoir son ami, qui bouillonnait de rage et d'amertume. Originaires des terres de Floudd, Auquamie et Ahi étaient de ceux qui avaient vu leurs familles mortes sous leurs yeux, avant que leurs frères d'arme ne subissent le même sort. Scey Jédébay se retira lentement, regagnant sa place dérrière le roi, à l'ombre du pilier qui soutenait l'édifice.

- Si il en est ainsi, Décréta Pluie Tonnem, le général des armées Fauxiennes, en portant un regard avisé au roi, je me ferais un plaisir de mener notre armée à la rencontre des Boolheys. Nous les écraseront comme le forgeron écrase l'acier de son marteau!

- Le forgeron façonne le métal, mon ami, répliqua doucement le monarque, mais en aucun cas il n'est ici question d'une simple menace. Vous ne pourrez les écraser comme autrefois.

Firre Fauxe le 108ème marqua une pause. De nombreuses questions et inquiètudes se bousculaient dans sa tête, mais une seule conclusion semblait être claire: le royaume était menaçé.

-Si les Boolheys ont pu survivre dans les paysages apocalyptiques de Poobayle, poursuivit-il sur un ton ou l'angoisse perçait, qui sait ce qu'ils nous résèrvent?

- Ils ont surement tiré des leçons de leurs erreurs, répondit Payvote en baissant les yeux, l'air songeur. Mais je ne pense pas qu'il reste de taille face à nos troupes.

- Sans doute, seigneur Payvote, dit calmement Quat' Ahna. Nos soldats sont de fines lames doublés d'hommes d'éxpériences. Nos cavaliers, quant à eux, sont plus qu'aptes à chevaucher dans les rangs des Boolheys, et... il marqua un arrêt, et esquissa un sourire étrange, ses yeux brillants de malice, y tailler un chemin sanglant.

- Oui, mes inquiètudes sont sans doute infondées, sire Quat' Ahna, s'excusa rapidement Payvote. Mais le nombre des Boolheys est un facteur important. Si ils ont gardé cette manière de proliférer avec tant de vitesses, je crains un bain de sang tel que celui de la guerre du Floudd, finit-il finalement, un air triste se déssinant sur son visage.

Pluie Tonnem parcourut ses amis de ses yeux, comme cherchant leur soutien unanime. Puis, une fois cela fait, il déclara d'une voix forte:

- Nous aussi, nous avons fait des progrès! Nos techniques se sont affinées, nos armes ont été améliorées. Il se leva, et fit quelques pas autour de la table en regardant succéssivement ses compagnons et son roi. Nous connaissons la tactique de déférlante des Boohley, et nous ne nous laisserons pas avoir une deuxième fois, Votre Majesté.

- Le général dit vrai, Sire, poursuivit Auquamie avec une expression farouche. Nous contrerons les Boolheys dès que nous les rencontrerons.

- Nous sommes prêt à enmenner nos meilleurs hommes, mon roi, renchêrit Ahi. Ils n'auront aucune chance, nous vous l'assurons.

- Qui plus est, il me semble que les recherches avançent dans le domaine technologique, Sire, annonça sur un ton satisfait le seigneur Stiquau. D'ici peu, nous seront dôtés d'autres choses que des arcs et des flêches. Nos ingénieurs travaillent sur des concepts particulièrement approfondis.

- Je ne veux pas perdre des hommes tels que vous face à une menace encore incertaine, répliqua le monarque sur un ton qui n'attendait pas de réponse, tout en jetant des regards déséspérés à Pluie Tonnem.

- Votre Altesse, je pense parler au nom de tous en disant que nous ne faisont que notre devoir, répondit ce dernier en baissant la tête. Et si vous acceptez de nous accorder cette confiance, nous ménerons notre armée au devant des lignes de nos ennemis, Boolheys ou pas.

Firre Fauxe le 108ème regarda succéssivement ses meilleurs soldats. Payvote donna son assentiment d'un léger signe de la tête, et chacun en fit de même. Le souverain se leva de son siège d'êbene ornementé, et appuya ses mains sur la table. Il parcourut de son regard vif l'assemblée d'hommes de confiance qui le regardait avec insistance, attendant une certaine décision de sa part.Tous ces hommes avaient mérité des terres, des droits et des titres pour leur bravoure, leur loyauté et leur force. Et aujourd'hui, ces même hommes avaient entre leurs mains l'avenir de Païvolland tout entier. Il soupira, car il venait de prendre sa décision. Puis, il dit sur un ton mélé de résolution et d'angoisse.

- Très bien. Quand pouvez vous partir?

- Pas plus tard que demain, mon seigneur, répondit Pluie Tonnem avec contentement. Nos troupes sont prêtes à agir à tout moment.

- Très bien. Mes amis, vous pouvez disposer. Une rude tache vous attend... Dit le roi Firre Fauxe le 108ème en se rasseyant doucement dans son fauteuil.

Tous quittèrent la salle. Au moment ou il allait en faire de même, Pluie Tonnem s'arrêta sur un ordre du souverain. Il se retourna et s'approcha lentement de son roi, et se posta devant lui, visiblement en attente de ses paroles.

- Tache de me revenir vivant, Pluie Tonnem. Le royaume perdrait un être d'exception, si il te perdait, dit ce dernier avec un air las sur le visage. Tout comme si il perdait n'importe lequel d'entre vous six.

- Ne vous inquiétez pas, Sire. Je ferais mon devoir, et ce sans problême, répliqua le général avec une révérence.

Firre Fauxe le 108ème laissa le général sortir de la pièce, et partir, partir pour la guerre, et pour peut-être ne pas revenir. Il ne vit pas partir un soldat, un général, ni même un homme. Il vit partir son ami d'enfance.

Dernière édition par mhdlcm le Dim 30 Aoû 2009 - 12:52, édité 9 fois

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C'est super sa montre bien la situation du forum avec un aspect Mythique et Heroïque c'est super cool j'ai hate de voir le texte pour les combats =D


Païvolland sera t'elle sauvé des Boulhey ?

=p

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Mon confrère Obisam posteras bientôt sa partie à lui, vous verrez!

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Mes c'est excellent !
Vraiment le style d'écriture j'aime beaucoup et les dérivés aussi , bravo (:

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Merci du Commentaire :')

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Les Derniers Fauxiens

Chapitre I : Menace Incertaine

Sous Chapitre 2 : L'armée en Mouvement


Un des héros de notre histoire voulait devenir soldat. Il se dirigea donc vers la caserne principale d'une des terres de Païvoland où il compta être recruté.
Quand il finit par y arriver, il passa par l'accueil pour s'inscrire.


... : Bonjour ! Je voudrais être recruté dans l'armée !
Recruteur : Ton nom ?
... : Elseyhaim, Haimachdey Elseyhaim.
Recruteur : Trop long...
... : De quoi ?
Recruteur : Ton nom, il est trop long ! Je t'inscris au nom d'Hémach.
Hémach : Mais ? Non ! Je...
Recruteur : Trop tard, le narrateur écrit déjà ton nom comme ça.
Hémach : Oh...
Recruteur : Suivant !

Tout en disant cela, le recruteur lui indiqua une salle où Hémach alla.
C'était l'endroit où toutes les recrues récupéraient leur vêtements et recevaient leur insigne. Hémach se dirigea donc vers le soldat qui se chargeait de tout cela et obtint ses dûs. Bref, la journée se déroula bien, et il n'eut pas de problème avec les formalités.
Puis, le soir venu, il alla se coucher dans la chambre où se situait tous les soldats de son unité.
Il se coucha dans son lit et son voisin de chambre l'appela.


Soldat : Hé, Bleue-bite !
Hémach : Quoi rouge-cul ?
Soldat : Tu te fous de ma gueule ?
Hémach : Peut être...

Le soldat se leva et alla mettre un coup à notre héros quand une voix retentit derrière eux et se rapprocha en un instant

Lavoixquiretentitderrièreeux : Qu'est ce que tu comptes faire avec ton poing Jaih Trideuh ?
Jaih : Euh, rien Rwo !
Rwo : Tu es prié de m'appeler Sire suivi de mon nom vu que je suis plus gradé que toi !
Jaih : Pardon Sire Pee...

Rwo fit un signe à Jaih et celui-ci s'en alla.

Rwo : Il ne t'as pas fait de mal au moins ?
Hémach : Non, ça va.
Rwo : Tant mieux, car demain, on part en guerre !

Tous les autres soldats sous gradés l'entendirent de surprise et lui dirent tous étonnés : "Qwaaaa ????"

Rwo : Sire Tonnem ne vous as pas prévenu ? Bon, ben au moins vous le savez maintenant !

Tous les soldats s'endormirent donc, certains en pleurant, d'autres en pensant à leur famille, et d'autres en étant drogués aux somnifères pour enfants.

Le lendemain, les soldats se préparèrent à la guerre, les généraux en préparant leur équipement spécial, les moins gradés avec l'attirail nécessaire à la guerre et des suppléments, et les sous gradés avec une épée et un bouclier, tout simplement...

Puis ils partirent en direction de la terre de Minny-Quolabe où toutes les compagnies dirigées par chaque général devaient se rejoindre. Lorsqu'ils y arrivèrent, à la nuit tombée, ils montèrent un campement et tous les soldats se mélangeaient en campant avec qui voulait bien d'eux.


Hémach : Et merde ! Pourquoi personne ne veut de moi ? se plaigna-t-il autour d'un feu de camp avec d'autres rejetés
Tanne : Et encore ! Toi, ça va ! Moi, on me refusait de dormir dans le même dortoir !
Hémach : Au fait, je t'ai même pas demandé comment tu t'appelais ?
Tanne : Moi, c'est Tanne Atheild ! Mais tout le monde m'appelle tanatruc.
Hémach : Et lui là bas ? C'est qui ?
Tanatruc : Lui ? C'est Shoque. Mais il aime pas trop parler, Il a trop peur.
Hémach : De quoi ?
Tanatruc : Un jour, un type jaune déguisé en moine est arrivé complètement bourré et a casser son arc.
Hémach : C'est tout ?
Tanatruc : Il nous a pas dit le reste. Mais depuis, il serre toujours très fort les fesses et il a du mal à parler...



Comment va se dérouler la fin de la soirée ?
Est ce que la journée du lendemain sera pleine de péripéties ?
Est-ce-que nos deux auteurs ont réussi à parodier encore d'autres pseudonymes ?

Vous saurez tout dans le prochaine épisode !


Dernière édition par Obisam37 le Sam 8 Aoû 2009 - 15:28, édité 6 fois

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Chapitre 1: menace incertaine.
Sous chapitre 3: Confirmation.


La soirée se termina dans un calme plat. Les soldats n'avaient pas le coeur à discuter d'avantage. Aussi se couchèrent-ils soucieux de leur avenir, et de celui de Païvolland. Au moins Hémach avait-il rencontré un ami. Enfin, une personne qui avait daigné lui adresser la parole. C'était différent mais c'était déjà ça, et le jeune soldat n'allait pas s'en plaindre. Le lendemain serait une rude journée de marche, et ensuite, les combats éclateraient. Il se coucha donc, dormant à la belle étoile, près du feu qui brûlait encore dans la nuit, répandant une fumée âcre dans l'air et une odeur brutale dans les narines. Hémach s'endormit tout de même, et dormit d'une nuit sans rêve, une nuit paisible. Cette courte nuit de quelques heures lui permit de reprendre ses forces, car la veille avait été éreintante pour le corps comme pour l'esprit. Il se réveilla peu avant l'aube, en même temps que les quelques âmes en avance. La vaste armée désormais récomposée se remit en marche, inexorablement. Ils atteindraient les terres de Floudd d'ici le coucher du soleil, si ils maintenaient un bon rythme. Une longue colonne de cavaliers, d'hommes à pieds et d'archer s'était formée depuis le matin. La route résonnait du trotinnement des chevaux, des discussions des hommes, du cliquetis des armes mal attachées qui s'entrchoquaient.
Hémach marchait à côté d'un autre homme, mais celui-ci était différent. il portait un arc, mais également un kit de soin, et des dagues. Son visage était joyeux et ses cheveux étaient blancs, et ils étaient mi-court. Son front était ceint d'un ruban de couleur pourpre, ce qui faisait contraste avec ses cheveux de immaculés et qui renforçait l'expression de ses pupilles rouges. De toute évidences, c'était un albinos.

- Excusez moi... commença Hémach.

L'albinos retourna la tête, interloqué, et posa un regard amical sur le jeune soldat qui l'avait interpellé.

- Oui? S'enquit-il avec un sourire.

- Vous ne semblez pas avoir le même équipement que les autres... seriez vous un éclaireur? Demanda le jeune homme.

- Ah, tu dois être nouveau! Oui, je fais partie de cette caste, répondit-il simplement.

- J'aimerais tant en être un... je pense pourtant avoir les capacités requises... soupira Hémach.

- Vraiment? Eh bien, écoute... vois-tu, mon chef recrute encore. C'est que peux de gens on les capacités requises. Un peu de sang neuf ne ferait pas de mal de notre coté, avoua comme à regret l'homme aux yeux rouges. Je lui parlerais de toi, d'accord?

- Tu ferais ça? Répliqua Hémach, surpris.

L'albinos se contenta de lui envoyer un clin d'oeil, et disparu dans la foule ambiante. Les paysages défilèrent doucement, et le soleil laissa sa place à la lune. Le soir, les troupes arrivèrent enfin en vue des landes dévastées de l'ex comté de Floudd, qui gisait telle une tare dans le beau pays de Païvolland. Certains furent apeurés, d'autres surpris, d'autres encore étonnés par la vaste péninsule. Une terre jaunie, craquelée, des failles béantes et des plateaux rocheux non moins étrange. Cette région qui avait autrefois été le joyau de Païvolland gisait désormais comme si le souffle d'un dragon l'avait rasée.
Les troupes montèrent le camp, car demain ils se rendraient au point stratégique. Hémach ne monta pas sa tente, car il préférait dormir dehors, sans personne. Et puis, ça lui permettait de guetter un peu, avant de s'endormir. Mais on vint vite le chercher: l'albinos avait tenue sa promesse. Hémach rencontra Nooss lasherond, le supérieur hiérarchique de son mystérieux ami, et passa tout les tests avec succès. Apparement, la demande avait déjà été éfféctuée pour un possible changement. Il entra dans la tente des éclaireurs en tant que soldat de première ligne, et en ressortit éclaireur à part entière. Il était assis près du feu quand son ami vint le voir avec un sac de toile apparement bien rempli, et un arc supplémentaire dans le dos. Il portait aussi une épée légère au côté.

- Félicitation, l'ami! Lança-t-il avec joie. Dès aujourd'hui, tu es un éclaireur à part entière! Je t'apporte donc tes nouvelles affaires...

Hémach comprit rapidement que tout était pour lui: l'arc, le sac, l'épée... il venait de gagner son équipement. L'arc était finement ouvragé, très solide, et la corde était tendue au maximum. L'ornementure semblait représenter un démon à corne, entouré de flammes. Les flèches avaient été soigneusement confectionnées, empennées de plumes de cygne, ce qui garantissait à Hémach des flèches meurtières qui voleraient droites et loin. L'épée était de bonne qualité, solide, et éxtrèmement légère. sans doute pour ne pas géner les déplacements de son porteur. Le sac contenait des dagues de jet et un kit de premier soin. Il accrocha sa bourse à sa ceinture, rangea son épée dans son fourreau, et posa l'arc près de sa couchette. Il regarda avec intensité l'albinos, dont les traits étaient particulièrement détendus.

- Oh... comment te remercier? Finit par articuler le nouvel éclaireur.

- Eh bien, viens avec moi en mission demain! Ah, quel imbécile, je ne me suis même pas présenté. Je me nomme Who Aïte, dit-il avec un sourire.

- Appelle moi Hémach, répliqua le jeune homme sur un ton enjoué.

Ils ne dormirent guère plus de trois heures, cette nuit là. Avant même que le soleil ne se lève, ils partirent pour explorer les terres environnantes. Le réveil avait été dur, mais nécéssaire, et Hémach n'avait pas eu de grande réticence. Sont rêve s'était réalisé, et sa lui suffisait amplement. Il ne mourrait pas en chair à canon, au moins...
Ils parcoururent lontemps les plaines désértiques. Le paysage était apocalyptique, et les failles exhalaient des odeurs de souffres à la limite de l'insoutenable. Plus ils s'enfonçaient dans les terres de Floudd, plus les odeurs devenaient toxiques: l'air lui même semblait avoir été empoisonné par un quelconque moyen vicieux. Vers midi, alors qu'ils surmontaient une colline de terre craquelée, ils aperçurent un feu, au loin.

- Là-bas, regarde, chuchota Hémach à Who Aïte.

- Sans un doute un campement de Boulhey. Allons jeter un oeil, proposa se dernier.

Ils parcoururent ainsi la borne qui les séparait de la fumée, et se postèrent en observation sous un arbre mort, à l'abri des regards de leurs ennemis. Ce qu'ils y découvrirent les stupéfia: une armée de Boolhey, plus d'une vingtaine de millier, campait là. Ce n'était pas assez pour vaincre l'éxpédition punitive de dix milles hommes de l'ordre Fauxien, mais c'était assez pour en massacrer une bonne partie. Who Aïte se releva, et dit d'un ton résolu:

- Retournons au campement. lls doivent être mis au courant!

Hémach s'apprêtait à acquiécer lorsque son compagnon s'écroula devant lui. Il se retourna pour voir un énorme Boolhey lui envoyer sa masse en pleine figure... puis ce fut le noir. Il sentit de l'eau qui s'égouttait sur son épaule. il reprit lentement connaissance dans une caverne humide, sale, pleine de machines de torture. Who Aïte était évanoui, à côté de lui. Il en avait bavé. Son corps était couvert d'écorchures, de meurtrissures en tout genre et le sang coulait avec abondance de ses plaies encore ouvertes. Il avait des ématums un peu partout. Hémach devina rapidement que ce serait bientôt son tour. Un geolier rentra dans la grotte-prison, un air satisfait aux lèvres, avec un fouet, une dague et un gourdin aibmé, couvert de sang. Du sang de Who Aïte. Si il se sortait de là, Hémach ferait payer à ce tas de graisse immonde...

- Alor lol xD votr saijour vs a plus? Déclara le Boolhey de sa voix vicieuse.

- Dans tes rêves, ordure... répondit Hémach dans un grondement sourd.

Le sourire sadique s'éffaça du faciès du Boolhey pour laisser place à un rictus de colère. Il s'approcha de Hémach et le fouetta, durant de longues minutes, en prononçant des injures dans un langage que lui seul -et surement ses congénéres- pouvait comprendre. Puis, il sortit son couteau. Il allait ouvrir une entaille lorsqu'il dit:

- Tu va parlé? Ki tenvoie! Aisce une armé de Païvollandais? Dit-il rapidement.

- Ah, tu as dit Païvollandais sans faire de fautes... intérréssant! Répondit le soldat avec un sourire narquois.

- SI LAAANNNNCCCEEEE! Hurla le Boolhey en le plaquant contre la parois rugueuse.

Hémach savait qu'il devait agir. Il devait agir vite. Sa seule issue serait de pouvoir prendre les clés ou alors faire ouvrir ses menottes au Boolhey... rien de bien compliqué, en somme. Il était si stupide, ce Boohley.

- D'accord, d'accord! Supplia-t-il en faisant mine d'être apeuré. Je... je connais un endroit... ou il campe... mais il faudra me détacher.

- Tu me pren pr un Boolhey?!

- Techniquement, tu en es u...

- SILANCE! Tonna le geolier avec un rictus de rage.

- D'accord... je... j'ai des contacts... si tu me sors d'ici, je peux t'offrir un poste de Capitaine de la garde du palais du roi... tu... d'accord? Articula avec peine l'éclaireur.

- Keski me prouv ke c pa un piaige? Demanda son adversaire sur un air sceptique.

- Voyons, regarde toi! Une masse de muscle, un titan! que pourrais-je faire à main nue contre toi? Tu n'as qu'a pousser mon équipement vers l'entrée! Répondit Hémach avec un air orateur.

Il avait tout calculé. Le Boolhey pose ses affaires près de la sortie, il le libère par la suite. En un instant, le soldat lui brise la nuque, sort Who Aïte de se pétrin, et prend son équipement en passant. De toute façons, son ami ne sera pas en état avant un moment, alors autant ne pas s'encombrer de ses affaires. Un plan infaillible. Le Boolhey prit un air supérieur, et dit:

- C lojik, tu a réson...

Le geolier porta la clé aux menottes... et tout s'enchaîna. En quelques instants, Hémach était habillé, armé, et prêt à délivrer son frère d'arme. Ce dernier reprenait lentement connaissance, mais se mourrait. Son teint était livide, et ses yeux éteints. Il n'en avait plus pour très longtemps. Cela désola Hémach, mais il voulut tout de même l'emporter.

- N...on... articula péniblement Who Aïte tandis que son ami le délivrait de ses chaînes. Laisses moi ici... ils viennent...

- Or de question, l'ami... or de question... que j'te laisse! Répondit Hémach, enfiévré.

Mais déjà son ami était mort. Il eut comme un choc... et il courut. Courut. Sa lame traversa une gorge, ou un bras, peut-être. Il tua, il le savait. Lorsqu'il reprit ses esprits, il arrivait en vue du camp et de son armée. Il était couvert de sang, maculé de la tête au pieds, et sa lame était émoussée par tant de combat. Il se souvint avoir crié "C'est un piège!"... Mais ce qu'il vit par la suite dépassa le comble de l'horreur...

Dernière édition par mhdlcm le Sam 8 Aoû 2009 - 15:02, édité 3 fois

descriptionLes derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd] EmptyRe: Les derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd]

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C'est marrant la différence de mise en page selon les auteurs °_0

Ca reste du bon cru, la rencontre du boulet est sympa.
Et pis ça correspond assez à l'ambiance actuelle......

descriptionLes derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd] EmptyRe: Les derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd]

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On a pas le même style. On veut montrer que même si on a des styles différents, le rendu est bon! (et apparement tu confirmes notre hypothèse;))
Sinon, c'est justement à cause de l'ambiance et de la situation du Fofo que nous écrivons cette fic'!

(évidement, cela reste fictif)

descriptionLes derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd] EmptyRe: Les derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd]

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Les Derniers Fauxiens

Chapitre I : Menace Incertaine

Sous Chapitre 4 : Guerre Totale



Revenons en au campement, deux heures juste après le départ des éclaireurs.
Un Officier dans sa tente, un des plus forts mais pas le plus méchant. Un soldat se précipita à l'intérieur (de la tente, pas du capitaine).


Dréhissain : Sire ! Sire !
Aubhi : Qu'y a-t-il soldat ?
Dréhissain : Cela fait bien une heure, au moins, que les éclaireurs sont partis !
Aubhi : Tu as raison, ça commence à devenir inquiétant. Fais venir le sergent Phanne.
Dréhissain : Bien sire Samme...

Le soldat Dréhissain parti donc appeler le sergent Phanne qui vint aussitôt accompagné d'un autre gradé.

Phanne : Je suis là ! Qu'y a-t-il ?
Aubhi : Et bien je... Capitaine Léhot est là aussi ?
Léhot : Baston !
Phanne : Euh... Oui.
Aubhi : Bref, quoi qu'il en soit, les éclaireurs ne sont toujours pas revenus. Et il me semble qu'il vaudrait mieux l'offensive maintenant avant que nos ennemis ne prennent l'initiative.
Phanne : Alors... Nous allons lancer la bataille ?
Léhot : On va taper ?
Aubhi : Oui...

Tous les officiers appelèrent donc les généraux et tous les soldats se préparèrent.
Le camp fut démonté et tout le monde était prêt. Alors l'armée se mit en marche...

Au bout d'un peu plus d'une heure et demie de marche, l'armée arriva dans une zone entourée de collines. Tout était aride et désolé. L'armée s'arrêta sous ordre des officiers de chaque divisions.


Aubhi : Bien ! Faisons une pause ici ! adressa-t-il à son sous officier
Mistair : Bien, sire !
Mistair : Soldats , la pause se fera ici ! ordonna-t-il aux soldats sous son commandement.

Tous les soldats épuisés soufflaient, les généraux étaient éparpillés dans toute l'armée et donnaient des ordres par-ci par-là.
Quand soudain, un effroyable grondement sortit de derrière les collines. Suivit de près d'un cri horrifié venant de l'éclaireur Hémach.


Hémach : Fuyez !! C'est un piège !!!

D'un seul coup, tout s'enchaina. Des fosses remplies de piques se formèrent un peu partout, des centaines de soldats y tombèrent. Des pièges à loups gigantesques s'enclenchèrent et en décapitèrent des cinquantaines d'autres !

L'armée était paniquée et totalement désorganisée, les Boulhey leur avaient tendu une embuscade et choisirent le moment importuns pour lancer l'offensive. Tous les soldats étaient submergés par ce raz de marées de de Kikoulaul et de Boulhey qui les découpaient et ravageaient leurs rangs en lançant des insultes incompréhensibles.

Les généraux, qui ne s'attendaient vraiment pas à cela moururent un à un. Auquamie avait beau se défendre de tout son corps avec son épée Wolfclaw mais il fut tailladé par des centaines de Boulhey qui l'avaient pris en traitre. Payvote se défendait avec sa lance à deux cotés avec tant bien que mal, il se prenait des flèches de tous cotés et ne put réagir avant de s'écrouler, immaculé de son propre sang.

Hémach voyait toute l'horreur de ce spectacle se produire devant ses yeux. Il pleurait à chaudes larmes en tentant vainement de tirer tout le contenu de son carquois dans les rangs ennemis. Il était sur d'en toucher mais savait bien que ça ne les affaiblirait aucunement. Il maudissait cette bataille, ces Boulhey, la guerre et la mort elle même !
Pluie Tonnem se rapprocha en courant vers lui, et lui sauta dessus pour l'écarter d'une volée de flèches qui l'aurait tué en un rien de temps. Hélas, Pluie n'échappa pas à cette fatalité et mourut sur le corps d'Hemach
Hemach hurla de rage mais il ne pouvait rien faire, il parti en courant se cacher dans une grotte en attendant que la bataille cesse...



Hemach sera-t-il le dernier survivant ? Ou alors finira-t-il par être trouvé et mourra-t-il comme un gland dans sa grotte à la con ?
Vous le saurez dans le chapitre 2 !

Dernière édition par Obisam37 le Sam 8 Aoû 2009 - 18:53, édité 4 fois

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Moi j'la trouve pas trop mal, il manque juste un peu de dialogue, et la narration est écrit d'un trait sa donne pas envie de tous lire.
Moi j'dis faudrais espacé tous ça, mais l'histoire en elle même résume plutôt bien la situation, cette "crise" si je peux me permettre.

Par contre y'a un nom que j'ai pas compris, c'est Who Aîte ?
C'est White. ?

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Who Aïte c'est white.
Prononçe le à voix haute, et c'est la même prononçiation!
Merci de ta critique constructive :')

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Très captivante, vraiment bien écrite... ça donne vraiment envie de connaître la suite !
Il y a quand même un détail qui me chiffone : Pourquoi un sergent se saccrifierait-il pour un simple éclaireur ? Dans ce passage là, on sent trop le cliché du héro qui doit rester en vie...

Qui est Ahi, ( dans le premier sous-chapitre ) ? J'ai beau prononcer ce nom sur tout les tons possibles... J'trouve pas qui il est en réalité...

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Pluie Tonnem est quelqu'un de bienveillant et protège ses soldats, il n'est pas du genre à laisser mourir es frères de batailles.

Pour Ahi, vous saurez qui c'est le moment venu.

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Les derniers Fauxiens:sous chapitre 3[Obi, Léos & Mhd] Affiche2

Sous chapitre un: Après la tempête.


Les minutes passèrent, lentement, infiniment, et de sa grotte sombre Hémach entendait les cris de ses camarades, les rires des boolheys, les chocs des lames et le sol qui s'entrouvrait en une multitude de failles béantes, happant les braves fauxiens totalement déroutés. Il revoyait le visage de Pluie Tonnem, son général, qui s'était jeté sur lui pour le sauver. Pourquoi avait-il fait ça? Un réfléxe? Pluie Tonnem était bien plus important que lui... c'était tout de même le général des troupes Fauxiennes! Tout cela laissait Hémach perplexe. Il était aussi en état de choc: d'abord Who Aïte, puis toute l'armée avait suivie, inexorablement. Il avait même vu Payvote, un général qu'il admirait plus que tout, être abattu par des tirs de flèches! les Boolheys possédaient des arcs!

Il était arrivé trop tard. C'était sa faute. Il était le seul fautif. Si il s'était échappé plus tôt, il aurait pu éviter ce désastre, cette tragédie, ces milliers de morts qui allaient le hanter chaque nuit à partir de ce jour. Des morts qui auraient pu se défendre, loyalement, mais qui étaient tombés dans les failles gigantesques avant d'aller s'empaler sur des pics disposés en contrebas. Ces morts décapités, broyées, désarticulés, qui n'avaient eu que le temps d'être surpris.Puis, les Boohleys avaient déférlés des collines avoisinantes en poussant des cris de guerre incompréhensibles. Hémach avait littéralement vidé son carquois, à chaque fois, il tuait un Boohley, mais un autre le remplaçait immédiatement. Leurs horribles faciès défilaient les uns après les autres dans l'esprit de l'éclaireur. Si il n'avait pas cru en l'espoir, il aurait succombé à la folie sur le champ.

Mais il avait vu ses compagnons, ses supérieurs, il avait vu ses frères Fauxiens se battre... de tels guerriers ne pouvaient mourrir aussi stupidement!
Il avait vu Léhot, le géant des montagnes du nord, agiter son marteau en fauchant des dizaines de Boohleys. Il avait vu Rwo Pee, et son masque de mort, faire claquer sa chaîne enflammée en criant aux Boolheys de retourner en enfer de sa voix démoniaque. Il avait vu Obis tranche âme manier sa hache à la perfection en envoyant de nombreux adversaires de vie à trépas. Il avait vu Quat' Ahna, armé de ses quatres lames, trancher les membres ensanglanté, tel une tempête dans la tempête. Il avait vu Stiquau, réputé invincible par ses compagnons eux même, brandir Amateratsu et laisser un cercle de centaines de morts autour de lui. Le capitaine poivron faire des ravages de son pistolet à plomb, le magicien Pie Voflasch proférer des incantations avant d'éliminer ses ennemis par la pensée... pour lui, de tels guerriers ne pouvaient mourrir!

Mais il avait aussi vu Pluie Tonnem et Payvote succomber à des flèches, tels des cerfs abattus à la chasse. Des guerriers de légende succomber en l'espace d'un instant. Ces Boolheys n'étaient plus les monstres sataniques de son enfance... ils étaient pire. Ils étaient un flot de mort ravageant sans problême les rangs Fauxiens. L'élites des soldats Païvollandais s'éraient faits décimer comme un troupeau à l'abattoir. Le royaume était en danger, plus que jamais, il en avait la conviction. Ces Boolheys étaient bien plus organisés et puissants que leurs prédécésseurs. Ils marcheraient sur le royaume, le mettrait à feu et à sang, et la lignée des Fauxe s'éteindrait.

Ces pensées le hantèrent, pendant plusieurs minutes, plusieurs heures peut-être. Quand il reprit ses esprits, le bruit avait céssé. Un calme angoissant régnait dans la caverne. Puis, un bruit. Des pas. Des pas pesants, lourds. Un souffle irrégulier. Surement un Boolhey en quête de réscapé du massacre. Une ombre se profila près de la cachette de Hémach. Il se saisit de sa dague, bien dérisoire si ce Boolhey était un guerrier confirmé... Puis il Bondit.

La forme hoqueta de surprise et brandie son énorme marteau au dessus de sa tête. Son armure noire et son casque à corne qui ne l'étaient pas moins étaient maculés de sang, de chair, de bosses et parfois même un coup avait trouée l'armure. Hémach s'arrêta net. Il reconnaissait cette forme. Il s'écria:

- Messire Léhot? Vous avez survécu?

Le géant, légende parmi ses troupes, baissa son marteau. Il renifla avant de répondre:

- Ouai. Une vraie bouch'rie, mais j'y suis pas passé.

- Et... y'a-t-il d'autre survivants? Demanda l'éclaireur.

- J'sais pas. J'explorais pour voir, justement. On F'rait bien de retourner au champ d'bataille, voir si y'a des réscapés! Suis moi... ordonna le géant en armure.

- Bien, sire, se contenta de répondre Hémach.

Ils sortirent donc de la caverne. Dehors, le ciel avait prit la teinte du sang. L'odeur de l'hémoglobine refluait sans cesse, agressant les narines. Bientôt, une nouvelle odeur provoqua un haut le coeur à Hémach. Celle des cadavres en putréfactions. Ils arrivèrent sur la vaste plaine qui les avait accueillis avant tout cecis, et le spectacle était macabre. Des milliers de corps qui gisaient là. L'armée entière avait été décimée. Si il y avait des survivants, ils ne seraient surement pas en état de combattre les Boolheys.

Hémach rrépugna à marcher parmi les corps de ces hommes, de certains hommes qu'il connaissait. Léhot n'en parut pas le moins du monde indisposé. Hémach ramassa les flèches qu'il pouvait trouver, Païvollandaises ou pas. Il aperçut Jaih Trideuh, l'homme avec qui il avait eu des différents, gisant morts parmi les cadavres environnants. Il vit le Capitaine Poivron, mort alors qu'il lisait dans son livre "La tactique pour les nuls", affalé sur son ouvrage avec une lame dans le dos. Il marchèrent encore un peu, et découvrirent un cercle calciné, un cratère, avec une camisole brûlée au centre. Hémach ne savait pas ce que c'était. Léhot répondit à sa question silencieuse, sur un air indifférent.

- Les restes de Groo Fhoüm, l'artificier timbré. Il a préféré se faire sauter, à c'que j'vois...

Un autre officier mort... les cadavres se succédaient. Et aucune trace de ceux que l'on ne trouvait pas. Enlevés ou rescapés? Pie Voflasch fut retrouvé sous un tas de Boohley. Auquamie fut dans la même situation, mis à part que le tas de Boolheys il était dessus. Surement ceux qu'il avait vaincu? Bientot, Il croisèrent quelqu'un. Quelqu'un qui était toujours en vie...

- Mais c'est... Rémaut Rat! Hey! Par ici! Hurla Léhot de sa voix puissante.

L'officier médecin se retourna, et aperçut son compagnon, accompagné d'un éclaireur. Il courut à travers les corps, et arriva près d'eux en un rien de temps, essouflé. Il ne portait pas de blessure grave. Sans doute avait-il fui, lui aussi. Il adressa un rapide sourire à Hémach, puis se tourna vers Léhot. Il se redressa en gémissant puis dit:

- Eh bien, eh bien... je croyais être le seul à avoir survécu! Content de vous voir, mes amis!

Hémach fut quelque peu géné qu'un supérieur le qualifie d'ami, mais n'en laissa rien paraître. Il demanda plutot:

- Sire Rémaut Rat, vous dîte n'avoir vu personne d'autre? Serions nous les seuls rescapés?

- P'tet' bien, répondit Léhot sans grand espoir. D'toute façons, vu l'massacre, on va pas aller bien loin...

- C'est une vision bien péssimiste, sire... rétorqua Hémach, contrarié.

- Réaliste, mon bon ami! dit Rémaut Rat. Réa...

Mais il fut interrompu par un gémissement sourd, venu des corps ensanglanté. Ils se tournèrent tous, prêts à se battres, mais rien à l'horizon ne les guettait. Hémach s'avança, et poussa un corps. Le gémissement venait d'en dessous. Il poussa, repoussa les corps putrides, aidé de Léhot et sa force surhumaine. En quelques instant, un homme apparu de sous le charnier humain. Hémach hoqueta de surprise et s'exclama finalement:

- Sire Payvote! Par ici, Sire Rémaut Rat!

Ce dernier accourut sans perdre une seule seconde, et s'agenouilla près de Payvote. Il tata le poul, souleva les paupières, et dit:

- Laissez moi faire, mon ami. Je m'en occupe.

Léhot acquieca et enmenna Hémach un peu plus loin, confiant. Rémaut Rat était un médecin de génie. Ils l'entendirent murmurer, comme se parlant à lui même:

- Par Firre Fauxe premier.... il est en piteux état... au bord de la mort... le poul est faible... c'est vraiment bête, ça...

Ils le laissèrent quelques minutes, puis revinrent, inquiets pour leur seigneur. L'un de ceux qui avaient survécus, du moins... et qui peut-être allait les quitter.

- Tout va bien, compagnons. Il se réveillera dans quelques heures, avec un peu de chance.

Hémach s'en réjouit, content de voir cet homme qu'il admirait ne pas passer de l'autre côté. Mais de nombreuses silhouettes se profilèrent à l'horizon...

Dernière édition par mhdlcm le Lun 10 Aoû 2009 - 14:27, édité 1 fois

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C'est vrai que nos fic se ressemble par contre la votre est la meilleur, moi c'est un court métrage et vous c'est carrément un roman, le fait que vous avez fait de jeux de mot avec le pseudo, on devine quel est ce membre c'est très bien et drôle à la fois. Sur ce, bonne chance pour la suite les gars :(top):

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Merci de ton passage, Jetride!
Obi' devrait poster sa partie sous peu ;)

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Je trouve la façon de mettre en page d'Obi plus facile a appréhender, plus loin des pavés que tu postes, mais ils renforcent le côté très "romanesque" de la fic'.

Pour moi, les deux se valent, et tant mieux.

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Merci de ce com's!
Tu viens de mettre le doigt sur l'effet que nous voulons produire. Nous avons sans doute des styles bien différents, mais en les combinant on veut montrer qu'on peut produire un truc sympathique!
Pensez vous donc que nous tenons le pari? ^^

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Le fait est qu'avec mhdlcm, l'histoire tient la route et renforce tout par sa façon d'écrire. Et moi, j'essaye d'amuser le lecteur tout en gardant le fil de l'histoire.

Au fait, je tiens à préciser que celui qui poste, c'est celui a écrit la partie postée.
Donc si un personnage vous représentant meurt ou se ridiculise, c'est la faute de celui qui a écrit.

©️ Obisam

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Exactement! C'est pour cela qu'on pense pouvoir produire quelque chose d'intérréssant. Quant au deuxième point, c'est vrai. Même si on se consulte pour savoir qui meurt/survit, c'est souvent l'auteur du post qui est à l'origine de l'idée!

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Très sympa votre fic'. J'aime beaucoup. Vivement la suite =)

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hihi vraiemnt bien l'histoire,moi qui dessine s m e donne envi d'en fair une BD !
d'ailleur j'ai rien a fair alors je vai fair ça

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Contents de t'avoir inspiré!
Merci à vous deux ;).

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Le mieux serait de faire une anim' et la se serait le top mais bon trés dur a realisé ^^

Sinon trés belle suite moi je veux savoir si il vie ou pas Hémach

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