L'histoire de Païvolland.
Il y à bien longtemps, une terre vierge fut découverte par une civilisation perdue. Peu nombreux étaient ces hommes, qui venaient de par dela le grand océan, afin de trouver une terre à peupler. Mais leur courage, leur intelligence, et leur détérmination leur permit de créer une nouvelle civilisation. Une civilisation appellée à maitriser cette vaste terre: Païvolland. Une terre rîche, pleine de verdure, ou la construction de cîtés fut facile. Les hommes étaient menés par Firre Fauxe, un homme qui avait une singularité toute particluière: il était mi-homme, mi-renard. Ainsi, en plus de jouir d'une intelligence supérieure à la moyenne, il était malin, perspicace, et savait toujours quoi faire et à quel moment. C'étaient ces qualités qui avaient vallu à Firre Fauxe le trône. La civilisation Païvollandaise grandit, affermit ses frontières, et devint une nation propspère et puissante. Les générations se succédèrent. Mais en l'an mille-cinquante-huit de l'ère Fauxienne, la nation fondée par Firre Fauxe premier connu un trouble différent aux autres. Il venait... de l'intérieur. Les Boolheys, reclus de la sociétés, tentèrent d'empoisonner le pouvoir et de conduire le royaume au chaos. Firre Fauxe le 107ème, qui régnait alors, déclara que les Boolheys seraient cette fois bannis, ainsi que leurs descendants, de Païvolland pour l'étérnité. Ces derniers, fous de râge, lançèrent un assaut dans les terre de Floudd, un comté adjacent à Païvolland: des terres magnifiques, colorées, boisées. Ils pillèrent, et tuèrent les habitants de cette paisible contrée. Mais là, l'ordre de Fauxe, un ordre crée par Firre Fauxe le 78ème, une armée dévouée corps et âme à la dynastie Fauxienne, intervint. Ce fut la bataille la plus sanglante de l'histoire de Païvolland. Les Boolheys, totalement désorganisés, n'en comptait pas moins plusieurs milliers d'homme, plus de trente milles, selon les archives. Les Fauxiens, eux, n'étaient que cinq milles. Cinq milles hommes qui, par leur propre courage et par leurs armes, sauvèrent le royaume des Boolhey en les bannissant encore plus loin que le comté de Floudd, dans les désert de Poobayle. Mais à quel prix... les terres de Floudd furent dévastées, devenant une vaste péninsule arides. Les terres de Floudd furent donc détachée de Païvolland, et furent interdites d'accès par Firre Fauxe le 108ème, récement monté sur le trône. Plus de cinq ans on passés depuis. Mais la plus grande menace était encore à venir...
Sous chapitre un: Réunion au sommet.
Au château de Staphe, le roi Firre Fauxe le 108ème était en plein conseil avec les seigneurs de l'ordre Fauxien et Pluie Tonnem, le général de l'armée Fauxienne. Tous assis autour de la grande table heptagonale, ils discutaient des évènements majeurs qui s'étaient ou se produisaient dans le royaume depuis quelques temps. Notamment de nombreuses...
-... attaques de Boolhey? Mais mon roi, c'est impossible! S'écria Payvote, l'un des seigneurs de l'ordre Fauxien.
- Les Boolheys n'ont-ils pas été bannis dans les landes désértiques de Poobayle? Renchêrit Quat' Ahna, un autre seigneur, en portant sa main à son menton.
- Comment auraient-ils pû survivre, Messire? Ajouta Stiquau, un autre noble. Ce pays est totalement stérile! Aucune vie, aucune source de nourriture, d'eau... c'est inconçevable!
- Pourtant, assura Firre Fauxe le 108ème d'une voix calme, ce n'est là que la stricte vérité messieurs. Conseiller?
Sortant de l'ombre d'une colonne de la salle du conseil, le conseiller du roi, Scey Jédébay, s'approcha lentement de la table qu'il effleura du bout du doigt, avant de s'y appuyer. Il s'éclairçit la gorge, puis commença d'une voix claire:
- Messeigneurs, commença-t-il, de nombreux villages en bordure des terres de Floudd on été décimé et pillés par de mystérieux assaillants. Tout implique les Boolheys: mode opératoire, armes utilisées, butin enmenné... une attaque totalement désorganisée, mais qui à portée ses fruits.
Auquamie, un des guerriers présent, se leva violement de sa table. Il claqua son poing contre celle-ci, avant de rugir:
- les terres de Floudd, dîtes vous?! Après avoir tués nos frères et détruit nos terres, après avoir été bannis de notre royaume, ces satanés éxilés reviennent? Reviennent dans cette terre qui s'est abreuvée de notre sang, juste avant de devenir aussi morte qu'un cailloux?
Un autre des nobles se leva, celui qui était voisin de Auquamie. C'était Ahi, un seigneur originaire des terres de Floudd, tout comme son compagnon. Il porta une main rassurante à son épaule, et lui dit doucement, d'une voix mélée de compassion et de compréhension:
- Je t'en prie, calme toi, Auquamie... si de tels dires sont fondés, nous les éliminerons... assieds toi, allez.
Doucement, mais fermement, il fit s'asseoir son ami, qui bouillonnait de rage et d'amertume. Originaires des terres de Floudd, Auquamie et Ahi étaient de ceux qui avaient vu leurs familles mortes sous leurs yeux, avant que leurs frères d'arme ne subissent le même sort. Scey Jédébay se retira lentement, regagnant sa place dérrière le roi, à l'ombre du pilier qui soutenait l'édifice.
- Si il en est ainsi, Décréta Pluie Tonnem, le général des armées Fauxiennes, en portant un regard avisé au roi, je me ferais un plaisir de mener notre armée à la rencontre des Boolheys. Nous les écraseront comme le forgeron écrase l'acier de son marteau!
- Le forgeron façonne le métal, mon ami, répliqua doucement le monarque, mais en aucun cas il n'est ici question d'une simple menace. Vous ne pourrez les écraser comme autrefois.
Firre Fauxe le 108ème marqua une pause. De nombreuses questions et inquiètudes se bousculaient dans sa tête, mais une seule conclusion semblait être claire: le royaume était menaçé.
-Si les Boolheys ont pu survivre dans les paysages apocalyptiques de Poobayle, poursuivit-il sur un ton ou l'angoisse perçait, qui sait ce qu'ils nous résèrvent?
- Ils ont surement tiré des leçons de leurs erreurs, répondit Payvote en baissant les yeux, l'air songeur. Mais je ne pense pas qu'il reste de taille face à nos troupes.
- Sans doute, seigneur Payvote, dit calmement Quat' Ahna. Nos soldats sont de fines lames doublés d'hommes d'éxpériences. Nos cavaliers, quant à eux, sont plus qu'aptes à chevaucher dans les rangs des Boolheys, et... il marqua un arrêt, et esquissa un sourire étrange, ses yeux brillants de malice, y tailler un chemin sanglant.
- Oui, mes inquiètudes sont sans doute infondées, sire Quat' Ahna, s'excusa rapidement Payvote. Mais le nombre des Boolheys est un facteur important. Si ils ont gardé cette manière de proliférer avec tant de vitesses, je crains un bain de sang tel que celui de la guerre du Floudd, finit-il finalement, un air triste se déssinant sur son visage.
Pluie Tonnem parcourut ses amis de ses yeux, comme cherchant leur soutien unanime. Puis, une fois cela fait, il déclara d'une voix forte:
- Nous aussi, nous avons fait des progrès! Nos techniques se sont affinées, nos armes ont été améliorées. Il se leva, et fit quelques pas autour de la table en regardant succéssivement ses compagnons et son roi. Nous connaissons la tactique de déférlante des Boohley, et nous ne nous laisserons pas avoir une deuxième fois, Votre Majesté.
- Le général dit vrai, Sire, poursuivit Auquamie avec une expression farouche. Nous contrerons les Boolheys dès que nous les rencontrerons.
- Nous sommes prêt à enmenner nos meilleurs hommes, mon roi, renchêrit Ahi. Ils n'auront aucune chance, nous vous l'assurons.
- Qui plus est, il me semble que les recherches avançent dans le domaine technologique, Sire, annonça sur un ton satisfait le seigneur Stiquau. D'ici peu, nous seront dôtés d'autres choses que des arcs et des flêches. Nos ingénieurs travaillent sur des concepts particulièrement approfondis.
- Je ne veux pas perdre des hommes tels que vous face à une menace encore incertaine, répliqua le monarque sur un ton qui n'attendait pas de réponse, tout en jetant des regards déséspérés à Pluie Tonnem.
- Votre Altesse, je pense parler au nom de tous en disant que nous ne faisont que notre devoir, répondit ce dernier en baissant la tête. Et si vous acceptez de nous accorder cette confiance, nous ménerons notre armée au devant des lignes de nos ennemis, Boolheys ou pas.
Firre Fauxe le 108ème regarda succéssivement ses meilleurs soldats. Payvote donna son assentiment d'un léger signe de la tête, et chacun en fit de même. Le souverain se leva de son siège d'êbene ornementé, et appuya ses mains sur la table. Il parcourut de son regard vif l'assemblée d'hommes de confiance qui le regardait avec insistance, attendant une certaine décision de sa part.Tous ces hommes avaient mérité des terres, des droits et des titres pour leur bravoure, leur loyauté et leur force. Et aujourd'hui, ces même hommes avaient entre leurs mains l'avenir de Païvolland tout entier. Il soupira, car il venait de prendre sa décision. Puis, il dit sur un ton mélé de résolution et d'angoisse.
- Très bien. Quand pouvez vous partir?
- Pas plus tard que demain, mon seigneur, répondit Pluie Tonnem avec contentement. Nos troupes sont prêtes à agir à tout moment.
- Très bien. Mes amis, vous pouvez disposer. Une rude tache vous attend... Dit le roi Firre Fauxe le 108ème en se rasseyant doucement dans son fauteuil.
Tous quittèrent la salle. Au moment ou il allait en faire de même, Pluie Tonnem s'arrêta sur un ordre du souverain. Il se retourna et s'approcha lentement de son roi, et se posta devant lui, visiblement en attente de ses paroles.
- Tache de me revenir vivant, Pluie Tonnem. Le royaume perdrait un être d'exception, si il te perdait, dit ce dernier avec un air las sur le visage. Tout comme si il perdait n'importe lequel d'entre vous six.
- Ne vous inquiétez pas, Sire. Je ferais mon devoir, et ce sans problême, répliqua le général avec une révérence.
Firre Fauxe le 108ème laissa le général sortir de la pièce, et partir, partir pour la guerre, et pour peut-être ne pas revenir. Il ne vit pas partir un soldat, un général, ni même un homme. Il vit partir son ami d'enfance.
Dernière édition par mhdlcm le Dim 30 Aoû 2009 - 12:52, édité 9 fois